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Christine BOUTES

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Jacques PRIOT

Evaluer le risque ATEX sur votre site

Cette obligation s’impose aux entreprises, industries utilisant, modifiant ou créant des substances inflammables, afin de rédiger le Document Relatif à la Protection Contre les Explosions (DRPCE).

Aussi, la première question à se poser est:

1/ Quelles substances inflammables sont présentes dans mon entreprise : liquide, gaz, poussières, fibres, brouillards d’usinage ? Le travail d’inventaire est la base d’une analyse des risques d’atmosphère explosible.

2/ Ensuite, pour chacune de ces substances : quelles caractéristiques physico-chimiques ont-elles ? Pour certaines substances, les informations sont aisées à récupérer, les fiches de données de sécurité sont là. Pour d’autres, il faudra peut-être passer par une analyse en laboratoire spécialisée. Les caractéristiques à connaître sont principalement :

Pour les gaz : les limites inférieure et supérieure d’inflammabilité (LII et LSI), la densité par rapport à l’air, la masse molaire, la pression de vapeur, le gamma (indice polytropique de la détente adiabatique ou rapport des chaleurs massique : 1,4 pour l’air), la température d’auto-inflammation (TAI) et le groupe de gaz (IIA, IIB ou IIC).

Pour les liquides : le point éclair, le point d’ébullition, les limites inférieure et supérieure d’inflammabilité (LII et LSI), la densité des vapeurs par rapport à l’air, la masse molaire, la pression de vapeur saturante du liquide, la température d’auto-inflammation (TAI) et le groupe de gaz (IIA, IIB ou IIC).

Pour les poussières : La granulométrie, la concentration minimale d’inflammation (CMI), l’énergie minimale d’inflammation (EMI), les caractéristiques d’explosivités (KST), les températures d’auto-inflammation en couche et nuage, et le groupe de poussière (IIIA, IIIB ou IIIC).

3/ A l’occasion d’un audit avec analyse des installations, les spécialistes d’ATEX Expertise suivront chacune de ces substances, poste de travail par poste de travail et phase de vie par phase de vie (mise en route, utilisation, maintenance, dysfonctionnement éventuel…). Cela permet d’observer ce qu’il y a dans l’environnement d’utilisation de la substance inflammable : ventilation/aération, appareil électrique ou non, y a-t-il confinement de la substance, des mises à la terre sont-elles nécessaires et présentes, comment le salarié évolue dans cette atmosphère … Les sources de dégagement sont identifiées pour toutes les phases de vie.

4/ L’application des formules de la dernière norme 60079-10-1 en cours, permet de calculer le taux de dégagement des gaz et liquides inflammables et le degré de dégagement de ces substances. Les distances à la limite inférieure d’inflammabilité sont calculées, puis en fonction de la dilution observée, le classement de zone (0, 1, 2, étendue négligeable) et l’étendue de cette zone sont présentés.

Dans le cas des poussières/fibres inflammables, c’est la norme 60079-10-2 qui est utilisée pour déterminer le classement de zone.

5/ Pour chaque installation, tous les moyens de maîtrise techniques ou organisationnels de ces zones ATEX sont recensés ou proposés, pour en premier lieu, réduire en fréquence et dimensions les étendues de zones ATEX.

En effet, pour répondre à la réglementation en cours, l’exploitant doit (code du travail article R4227-44) :

« Afin d’assurer la prévention des explosions et la protection contre celle-ci, l’employeur prend les mesures techniques et organisationnelles appropriées au type d’exploitation sur la base des principes de prévention et dans l’ordre de priorité suivant :

  • empêcher la formation d’atmosphères explosives,
  • si la nature de l’activité ne permet pas d’empêcher la formation d’atmosphères explosives, éviter leur inflammation,
  • atténuer les effets nuisibles d’une explosion pour la santé et la sécurité des travailleurs. »

 

Ensuite, pour répondre à la deuxième et troisième de ces exigences, des moyens de prévention et de protection pour les zones ATEX identifiées sont proposés, afin de limiter la présence des différentes sources d’inflammation possibles (treize sources différentes sont étudiées selon la norme NF EN 1127-1) et les leurs effets.

6/ A l’occasion de cet audit, une analyse du matériel électrique et non électrique présent en zone ATEX et de son marquage, permet de vérifier qu’il correspond bien à la zone déterminée et à la substance inflammable présente.

7/ A partir de cette évaluation et maîtrise des risques, le DRPCE peut être rédigé, et le personnel formé au poste pour intervenir en sécurité, la formation du personnel étant obligatoire.

Une évaluation du risque ATEX demande donc rigueur, compétences, expérience. C’est ce qu’apprécient le plus nos clients après nos interventions : continuer de répondre à leurs interrogations, les accompagner sur les solutions techniquement possibles à mettre en œuvre pour diminuer les étendues de zones, notre réactivité, notre écoute …